Il est plus facile de coacher un patron du cac 40 qu’un entrepreneur ou une start-up!


(NB : ce post n’est pas une pique à #MacKinsey )

Parce que pour une #startup, dans un environnement concurrentiel et innovant, il faut aller vite et bien, et la conseiller c’est :
– être opérationnel à très très court terme sans trop de blabla mais avec tout de même la bonne vision à long terme,
– taper droit dans le but, sans espérer une deuxième chance, il n’y en aura plus faute de moyens,
– avoir des résultats chiffrés, et plutôt acceptables, et plutôt dans pas trop longtemps,
– exécuter un plan d’action sans trop s’en détourner, pivoter si cela ne fonctionne pas,
– maitriser tous les sujets ou presque : marketing, ventes, produit, seo, ux, legal, financier….et tech,
– travailler pour des honoraires auscultés à la loupe et généralement pas super hauts, mais bon on aime ça,
– parfois fermer les yeux sur des dérives éthiques qui peuvent vous déranger,
– parfois faire à la place de pour être sur que cela avance,
– accepter d’être écouté à moitié, parce que de toutes façons, on ne pourra pas tout faire
– dès qu’on parle stratégie ça fait tout de suite très long terme

Bref, conseiller une start-up est bien plus dur, d’autant plus que certains fondateurs sont endurcis, croient dur comme fer que leur vision est la bonne et sont tellement impliqués qu’ils sont souvent sceptiques si on pense différemment.

Alors oui il est difficile de coacher une start-up

vous ne croyez pas?

Lire aussi :  Portrait de Tristan Bauduin, AZUVIA, la dépollution naturelle par les plantes
Retour en haut