Quel format de société choisir : responsabilités, formalités, capital, statut dirigeant, conjoint, juridique…

Quels sont les différents types de société commerciales en France?

Il existe plusieurs types de sociétés commerciales en France, notamment :

  • La Société Anonyme (SA) : c’est une forme de société de capitaux, dont le capital est divisé en actions. La responsabLa Société en Commandite par Actions (SCA)ilité des actionnaires est limitée au montant de leur participation au capital.
  • La Société à Responsabilité Limitée (SARL) : c’est une forme de société de capitaux qui se compose de plusieurs associés dont la responsabilité est limitée au montant de leur apport dans la société.
  • La Société par Actions Simplifiée (SAS) : c’est une forme de société de capitaux qui offre une grande souplesse dans l’organisation et la gestion de la société. La responsabilité des actionnaires est limitée au montant de leur participation au capital.
  • La Société en Nom Collectif (SNC) : c’est une forme de société de personnes, dont tous les associés ont une responsabilité illimitée et solidaire pour les dettes de la société.
  • La Société en Commandite Simple (SCS) : c’est une forme de société qui se compose d’associés en commandite (ayant une responsabilité limitée) et d’associés en nom (ayant une responsabilité illimitée et solidaire).
  •  : c’est une forme de société qui combine les caractéristiques de la SCS et de la SA. Elle se compose d’associés en commandite (ayant une responsabilité limitée) et d’associés en actions (dont la responsabilité est limitée au montant de leur participation au capital).

Ces différentes formes de sociétés commerciales présentent des avantages et des inconvénients en termes de responsabilité des associés, de gestion de l’entreprise, de fiscalité, de coûts de création et de fonctionnement, etc. Il est important de bien se renseigner sur chaque forme de société avant de faire son choix.

Tableau récapitulatif des avantages et inconvénients des différents types de société en France

Voici un tableau récapitulatif des avantages et inconvénients des différents types de sociétés commerciales en France :

Type de sociétéAvantagesInconvénients
SA– Responsabilité limitée des actionnaires
– Possibilité de lever des fonds en bourse
– Grande transparence financière- Possibilité de rémunérer les administrateurs
– Coûts de création et de fonctionnement élevés
– Formalités et obligations légales lourdes- Complexité de la gouvernance
SARL– Responsabilité limitée des associés
– Nombre d’associés limité- Souplesse dans l’organisation et la gestion
– Coûts de création et de fonctionnement moins élevés
– Limites en termes de levée de fonds
– Formalités et obligations légales à respecter
– Gestion complexe en cas de nombreux associés
SAS– Grande souplesse dans l’organisation et la gestion
– Responsabilité limitée des actionnaires- Possibilité de rémunérer les dirigeants
– Possibilité de lever des fonds
– Formalités et obligations légales à respecter
– Coûts de création et de fonctionnement élevés
– Complexité de la gouvernance
SNC– Possibilité de s’associer librement- Possibilité d’une gestion simplifiée– Responsabilité illimitée et solidaire des associés
– Risques financiers élevés
– Complexité de la gouvernance
SCS– Possibilité d’associer des investisseurs sans leur donner un pouvoir de gestion
– Gestion simplifiée
– Responsabilité illimitée et solidaire des associés en nom
– Risques financiers élevés pour ces derniers
– Formalités et obligations légales lourdes
SCA– Possibilité d’associer des investisseurs sans leur donner un pouvoir de gestion- Possibilité de lever des fonds
– Responsabilité limitée des actionnaires
– Coûts de création et de fonctionnement élevés
– Complexité de la gouvernance
– Risques financiers élevés pour les associés en commandite

Tableau comparatif des différents types de société : capital minimum, nombre associés, responsabilité, statut du dirigeant…

Voici un tableau comparatif des différents types de sociétés en France, en prenant en compte certains critères importants :

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Type de sociétéCapital minimumNombre d’associés minimumResponsabilité des associésStatut du dirigeant
SA37 000 €7Limitée aux apportsSalarié ou mandataire
SARL1 €1Limitée aux apportsSalarié ou gérant
SAS1 €1Limitée aux apportsSalarié ou président
SNCPas de minimum2Illimitée et solidaireAssocié-gérant
SCSPas de minimum2Illimitée et solidaire pour les associés en nomAssocié-gérant ou commandité
SCA225 000 €2Limitée aux apports pour les associés en actions, illimitée et solidaire pour les associés en commanditeSalarié ou président

Il est donc recommandé de bien réfléchir aux besoins de son entreprise avant de choisir la forme de société la plus adaptée, en se faisant accompagner par un professionnel si besoin.

Quel type de société privilégier pour une start-up?

Le choix de la forme juridique pour une start-up dépend de plusieurs facteurs, tels que la nature de l’activité, les besoins de financement, le nombre d’associés, la répartition des pouvoirs, la fiscalité, etc. Toutefois, certaines formes de sociétés sont souvent privilégiées pour les start-ups, notamment :

  • La Société par Actions Simplifiée (SAS) : cette forme de société offre une grande souplesse dans l’organisation et la gestion, ainsi que la possibilité de lever des fonds en faisant appel à des investisseurs externes. La SAS permet également de rémunérer les fondateurs sous forme de salaires, et de bénéficier d’une fiscalité avantageuse.
  • La Société à Responsabilité Limitée (SARL) : cette forme de société convient bien pour les start-ups avec un nombre limité d’associés, et qui ne cherchent pas à lever des fonds en bourse. La SARL permet de limiter la responsabilité des associés, et offre une grande flexibilité dans la répartition des pouvoirs et des bénéfices.
  • La Société en Nom Collectif (SNC) : cette forme de société est adaptée pour les start-ups composées de deux associés ou plus, qui souhaitent s’associer pour créer une entreprise. La SNC permet de bénéficier d’une gestion simplifiée, et offre une grande liberté contractuelle entre les associés.

Quelle forme de société privilégier pour l’optimisation de la rémunération du dirigeant et sa protection sociale?

Pour optimiser la rémunération du dirigeant et sa protection sociale, plusieurs formes de sociétés peuvent être envisagées, notamment :

  • La Société par Actions Simplifiée (SAS) : cette forme de société offre une grande flexibilité dans la rémunération des dirigeants, qui peuvent bénéficier de salaires et/ou de dividendes en fonction des besoins de l’entreprise. Les dirigeants de SAS bénéficient également d’un régime de protection sociale avantageux, notamment en matière d’assurance chômage.
  • La Société à Responsabilité Limitée (SARL) : cette forme de société permet également une grande flexibilité dans la rémunération des dirigeants, qui peuvent être salariés et/ou associés. Les dirigeants de SARL bénéficient également d’un régime de protection sociale avantageux, avec notamment une couverture maladie, maternité, invalidité et décès.
  • La Société Anonyme (SA) : cette forme de société offre une grande souplesse dans la rémunération des dirigeants, qui peuvent être salariés et/ou actionnaires. Les dirigeants de SA bénéficient également d’un régime de protection sociale avantageux, avec notamment une couverture maladie, maternité, invalidité et décès.
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Statut du conjoint dans les différents types de société?

Le statut du conjoint varie en fonction de la forme de société choisie. Voici un aperçu de la situation pour les principales formes de sociétés commerciales en France :

  • Société à Responsabilité Limitée (SARL) : le conjoint du dirigeant peut être salarié de l’entreprise ou collaborateur occasionnel, sous certaines conditions.
  • Société par Actions Simplifiée (SAS) : le conjoint du dirigeant peut être salarié de l’entreprise ou associé.
  • Société Anonyme (SA) : le conjoint du dirigeant peut être salarié de l’entreprise ou associé, mais la participation du conjoint aux assemblées générales est limitée.
  • Société en Nom Collectif (SNC) : le conjoint du dirigeant peut être associé, mais sa responsabilité est illimitée et solidaire.
  • Société en Commandite Simple (SCS) : le conjoint du dirigeant peut être associé en commandite ou en nom.
  • Société en Commandite par Actions (SCA) : le conjoint du dirigeant peut être associé en commandite ou en actions, mais sa participation aux assemblées générales est limitée.

Quelle responsabilité du dirigeant selon les différents types de société?

La responsabilité du dirigeant varie en fonction de la forme de société choisie. Voici un aperçu de la situation pour les principales formes de sociétés commerciales en France :

  • Société à Responsabilité Limitée (SARL) : le dirigeant est responsable sur son patrimoine personnel en cas de faute de gestion ou de violation de la loi.
  • Société par Actions Simplifiée (SAS) : le dirigeant est responsable sur son patrimoine personnel en cas de faute de gestion ou de violation de la loi.
  • Société Anonyme (SA) : le dirigeant est responsable sur son patrimoine personnel en cas de faute de gestion ou de violation de la loi.
  • Société en Nom Collectif (SNC) : le dirigeant est responsable sur son patrimoine personnel en cas de faute de gestion ou de violation de la loi.
  • Société en Commandite Simple (SCS) : le dirigeant en commandite est responsable sur son patrimoine personnel en cas de faute de gestion ou de violation de la loi, tandis que les associés en nom ont une responsabilité illimitée et solidaire.
  • Société en Commandite par Actions (SCA) : le dirigeant en commandite est responsable sur son patrimoine personnel en cas de faute de gestion ou de violation de la loi, tandis que les actionnaires ont une responsabilité limitée aux apports.

Quelle fiscalité en France selon le type de société?

La fiscalité en France varie en fonction du type de société. Voici un aperçu de la situation pour les principales formes de sociétés commerciales :

  • Société à Responsabilité Limitée (SARL) : la SARL est soumise à l’impôt sur les sociétés (IS) ou à l’impôt sur le revenu (IR) selon le choix des associés. Si la SARL est soumise à l’IS, le taux d’imposition est de 28% sur les bénéfices. Si elle est soumise à l’IR, les bénéfices sont imposés sur la déclaration d’impôt des associés.
  • Société par Actions Simplifiée (SAS) : la SAS est soumise à l’IS sur ses bénéfices, avec un taux d’imposition de 28%. Les dividendes versés aux actionnaires sont soumis à une retenue à la source de 30%.
  • Société Anonyme (SA) : la SA est soumise à l’IS sur ses bénéfices, avec un taux d’imposition de 28%. Les dividendes versés aux actionnaires sont soumis à une retenue à la source de 30%.
  • Société en Nom Collectif (SNC) : la SNC est soumise à l’impôt sur le revenu (IR), avec une imposition directe sur les bénéfices des associés.
  • Société en Commandite Simple (SCS) : la SCS est soumise à l’impôt sur le revenu (IR), avec une imposition directe sur les bénéfices des associés en nom. Les associés en commandite sont imposés à l’IR sur leurs revenus.
  • Société en Commandite par Actions (SCA) : la SCA est soumise à l’IS sur ses bénéfices, avec un taux d’imposition de 28%. Les dividendes versés aux actionnaires sont soumis à une retenue à la source de 30%.
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Quelles obligations comptables selon les différents types de sociétés en France?

Les obligations comptables en France varient en fonction du type de société. Voici un aperçu de la situation pour les principales formes de sociétés commerciales :

  • Société à Responsabilité Limitée (SARL) : la SARL doit tenir une comptabilité commerciale, établir des comptes annuels (bilan, compte de résultat et annexe) et les faire certifier par un commissaire aux comptes si elle dépasse certains seuils. Les SARL doivent également déposer leurs comptes annuels auprès du greffe du tribunal de commerce.
  • Société par Actions Simplifiée (SAS) : la SAS doit tenir une comptabilité commerciale, établir des comptes annuels (bilan, compte de résultat et annexe) et les faire certifier par un commissaire aux comptes si elle dépasse certains seuils. Les SAS doivent également déposer leurs comptes annuels auprès du greffe du tribunal de commerce.
  • Société Anonyme (SA) : la SA doit tenir une comptabilité commerciale, établir des comptes annuels (bilan, compte de résultat et annexe) et les faire certifier par un commissaire aux comptes si elle dépasse certains seuils. Les SA doivent également déposer leurs comptes annuels auprès du greffe du tribunal de commerce.
  • Société en Nom Collectif (SNC) : la SNC doit tenir une comptabilité commerciale et établir des comptes annuels, mais elle n’a pas l’obligation de les faire certifier par un commissaire aux comptes. Les SNC doivent également déposer leurs comptes annuels auprès du greffe du tribunal de commerce.
  • Société en Commandite Simple (SCS) : la SCS doit tenir une comptabilité commerciale et établir des comptes annuels, mais elle n’a pas l’obligation de les faire certifier par un commissaire aux comptes. Les SCS doivent également déposer leurs comptes annuels auprès du greffe du tribunal de commerce.
  • Société en Commandite par Actions (SCA) : la SCA doit tenir une comptabilité commerciale, établir des comptes annuels (bilan, compte de résultat et annexe) et les faire certifier par un commissaire aux comptes si elle dépasse certains seuils. Les SCA doivent également déposer leurs comptes annuels auprès du greffe du tribunal de commerce.

Quelles clauses juridiques selon les types de sociétés (agrément, préemption, inaliénabilité, cession titres, confidentialité, droit financier…)?

Les clauses juridiques qui peuvent être incluses dans les statuts d’une société varient en fonction du type de société. Voici un aperçu de certaines clauses juridiques qui peuvent être spécifiques à certaines formes de sociétés :

  1. Société à Responsabilité Limitée (SARL) :
  • Clause d’agrément : cette clause peut être insérée pour imposer une autorisation préalable à l’entrée d’un nouvel associé dans la SARL.
  • Clause d’inaliénabilité : cette clause peut être insérée pour interdire la cession de parts sociales pendant une certaine période ou sous certaines conditions.
  • Clause de préemption : cette clause peut être insérée pour donner un droit de préemption aux associés en cas de vente de parts sociales.
  • Clause de confidentialité : cette clause peut être insérée pour protéger la confidentialité des informations relatives à la SARL.
  1. Société par Actions Simplifiée (SAS) :
  • Clause d’agrément : cette clause peut être insérée pour imposer une autorisation préalable à l’entrée d’un nouvel actionnaire dans la SAS.
  • Clause d’inaliénabilité : cette clause peut être insérée pour interdire la cession d’actions pendant une certaine période ou sous certaines conditions.
  • Clause de préemption : cette clause peut être insérée pour donner un droit de préemption aux actionnaires en cas de vente d’actions.
  • Clause de confidentialité : cette clause peut être insérée pour protéger la confidentialité des informations relatives à la SAS.
  1. Société Anonyme (SA) :
  • Clause d’agrément : cette clause peut être insérée pour imposer une autorisation préalable à l’entrée d’un nouvel actionnaire dans la SA.
  • Clause d’inaliénabilité : cette clause peut être insérée pour interdire la cession d’actions pendant une certaine période ou sous certaines conditions.
  • Clause de préemption : cette clause peut être insérée pour donner un droit de préemption aux actionnaires en cas de vente d’actions.
  • Clause de confidentialité : cette clause peut être insérée pour protéger la confidentialité des informations relatives à la SA.
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